Post by ocelot on Jun 17, 2006 16:58:03 GMT -5
Lara chez elle
Marie-Christine Blais
La Presse
La salle Wilfrid-Pelletier vibrait littéralement et la ferveur se lisait sur les visages, hier soir, à la Place des Arts : absente du Québec depuis quelques années, Lara Fabian allait bientôt se présenter sur scène et mon voisin de gauche, pas plus que ma voisine de droite, ne tenaient en place. Quand les premiers mots de Je t'aime, chanté a cappella, ont résonné et que les projecteurs se sont allumés sur la blonde chanteuse, les spectateurs se sont levés d'un coup. C'était la première des trois ovations debout que Lara Fabian allait recevoir dans les six premières minutes du spectacle!
D'une grande élégance dans un costume-tailleur crème, sur une scène décorée de long drapés blancs et de candélabres de cristal, elle s'est avancée, un peu estomaquée devant une telle réaction d'amour. Elle a ensuite dansé sur Les Homéricains et entonné J'y crois encore: dans la salle, le même enthousiasme, avec des gens qui chantent les yeux fermés, des filles avec leurs mères et des mères avec leurs mères, beaucoup de femmes, pas mal d'hommes, même quelques enfants, bref une foule heureuse de la revoir. En fait, les 10 chansons auxquelles j'ai assisté, y compris un pot-pourri de ses premiers succès, ont été livrées sur le même tempo soutenu par la chanteuse et ponctuées de mêmes séances d'applaudissements par le public. La voix de Lara est toujours aussi puissante et riche, mais elle la maîtrise plus et ne se permet plus d'inutiles sparages vocaux (hélas! ses deux choristes, eux, en font).
Bref, on peut aimer ou pas Lara Fabian. Mais hier soir, personne n'aurait pu nier qu'elle tient un rôle clé dans la chanson populaire québécoise et que pour bien des gens, elle est la voix de l'espoir: «On s'ennuie, Lara», criait-on dans Wilfrid-Pelletier, «on t'aime». Hier soir, Lara Fabian était bel et bien revenue chez elle parmi ceux qui l'aiment...
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Translation coming soon.
Marie-Christine Blais
La Presse
La salle Wilfrid-Pelletier vibrait littéralement et la ferveur se lisait sur les visages, hier soir, à la Place des Arts : absente du Québec depuis quelques années, Lara Fabian allait bientôt se présenter sur scène et mon voisin de gauche, pas plus que ma voisine de droite, ne tenaient en place. Quand les premiers mots de Je t'aime, chanté a cappella, ont résonné et que les projecteurs se sont allumés sur la blonde chanteuse, les spectateurs se sont levés d'un coup. C'était la première des trois ovations debout que Lara Fabian allait recevoir dans les six premières minutes du spectacle!
D'une grande élégance dans un costume-tailleur crème, sur une scène décorée de long drapés blancs et de candélabres de cristal, elle s'est avancée, un peu estomaquée devant une telle réaction d'amour. Elle a ensuite dansé sur Les Homéricains et entonné J'y crois encore: dans la salle, le même enthousiasme, avec des gens qui chantent les yeux fermés, des filles avec leurs mères et des mères avec leurs mères, beaucoup de femmes, pas mal d'hommes, même quelques enfants, bref une foule heureuse de la revoir. En fait, les 10 chansons auxquelles j'ai assisté, y compris un pot-pourri de ses premiers succès, ont été livrées sur le même tempo soutenu par la chanteuse et ponctuées de mêmes séances d'applaudissements par le public. La voix de Lara est toujours aussi puissante et riche, mais elle la maîtrise plus et ne se permet plus d'inutiles sparages vocaux (hélas! ses deux choristes, eux, en font).
Bref, on peut aimer ou pas Lara Fabian. Mais hier soir, personne n'aurait pu nier qu'elle tient un rôle clé dans la chanson populaire québécoise et que pour bien des gens, elle est la voix de l'espoir: «On s'ennuie, Lara», criait-on dans Wilfrid-Pelletier, «on t'aime». Hier soir, Lara Fabian était bel et bien revenue chez elle parmi ceux qui l'aiment...
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