Post by ocelot on Jun 17, 2006 17:08:59 GMT -5
Un petit goût de revenez-y
Lara Fabian de retour au Québec
Pascale Lévesque
Le Journal de Montréal
Après une tournée européenne de 75 spectacles, Lara Fabian flirte à nouveau avec le Québec le temps de fouler la scène des FrancoFolies avec des pièces de son nouvel album, 9. Le Québec manque tellement à la chanteuse qu'elle a profité de l'occasion pour acheter une propriété ici, après trois ans de «vie québécoise d'hôtel». Petit échange avec Lara.
Le Québec vous manquait?
Oui... J'y reviens quand même régulièrement sans que ce soit pour des raisons professionnelles.
Avez-vous un nouveau pied-à-terre ici depuis la vente de votre propriété, il y a trois ans?
C'est acheté depuis deux jours! Faire de l'hôtel, ce n'est pas comme de rentrer chez soi. Trois ans, c'est long... Enfin, j'ai définitivement quelque chose ici.
Pourquoi était-ce important pour vous de posséder à nouveau un domicile ici?
J'ai passé 15 ans de ma vie ici, j'y ai accompli plusieurs étapes importantes de ma vie de femme. J'ai sans doute des racines au Québec qui viennent de très loin. Je m'y sens vraiment mieux que nulle part ailleurs.
À quoi ressemblera le spectacle que vous présenterez vendredi soir? Semblable à ce que vous avez fait en Europe dans le cadre de la tournée Un regard 9?
J'ai essayé de me rapprocher le plus possible de ce qui m'avait fait connaître ici. J'ai mélangé l'ancien répertoire avec le nouveau de 9. J'ai ainsi préparé un medley avec des succès comme Je n'arrêterai pas de t'aimer, Tu t'en vas, Réveille-toi brother, La Différence.
Essayez-vous toujours d'adapter vos spectacles selon la ville ou le pays où ils sont présentés?
Oui, bien sûr. Je le fais aussi selon la réalité du moment.
Doit-on s'attendre à vous voir poursuivre votre tournée au Québec, ou êtes-vous ici pour un soir seulement?
J'aimerais bien, j'aimerais beaucoup être plus présente. Malheureusement, c'est la réalité tactique qui veut ça. Je n'ai pas le choix. Tout de suite après les FrancoFolies, je dois retourner en Europe.
Vous préparez pour cet automne un album live tiré de votre récente tournée. Y aura-t-il des éléments inédits?
Une toute nouvelle pièce, Aime. Je l'ai chantée une première fois un soir sur scène, puis je l'ai refaite une seconde fois à la fin de la tournée. À ma très grande surprise, tout le public la connaissait par coeur! Il s'est réellement passé quelque chose avec cette chanson-là.
De quoi parle-t-elle?
Ça parle d'aimer. Au lieu d'être dans la démarche ou la quête, il faut être dans l'action.
Souhaitez-vous encore occuper le marché américain?
Bien entendu. J'ai un projet d'album multilingue qui devrait aboutir aussi à l'automne, où je chanterais dans mes quatre langues, soit le français, l'anglais, l'espagnol et l'italien. Je suis tout ce mélange! Ça fait déjà un moment que j'ai ça en tête, et donc, ce projet serait présenté entre autres aux États-Unis puisque c'est avec des Américains que se fait la conception. L'album serait composé de reprises et de nouvelles chansons en proportions égales.
Votre participation au film De-Lovely, sur la vie de Cole Porter, avec Kevin Kline, a-t-elle eu un impact sur votre carrière?
J'ai eu beaucoup de propositions de cinéma, mais elles ressemblaient beaucoup à ce que j'avais fait dans ce film, soit des rôles des chanteuse. Tant qu'à changer de médium, j'ai envie de faire quelque chose de complètement décalé.
Avez-vous eu des offres en ce sens?
On m'a approchée pour me proposer un rôle de profileuse dans une importante production américaine. Ils en sont à compléter le casting actuellement, je ne peux donc pas en révéler davantage. Rien n'est certain de toute façon de mon côté, puisque la préparation de l'album multilingue va prendre beaucoup de mon temps.
Êtes-vous toujours aux prises avec les problèmes de santé qui vous ont affectée ces dernières années?
Ça fait presque une année que c'est terminé. Je suis certaine que c'est pour de bon.
Comment comptez-vous garder votre corps en santé?
Je fais attention de ne plus vivre de stress «stériles». Je n'ai plus ce «Oh mon Dieu!» qui précède chaque phrase. C'est donc vraiment dans mon approche des choses que j'ai changé.
Êtes-vous amoureuse?
J'ai fait une rencontre extraordinaire il y a six mois, une de celles qui changent la vie d'une femme. Je crois que tant qu'on n'a pas trouvé en soi une forme de paix, on ne peut pas bien accueillir l'amour. Lorsqu'on est prêt, la vie nous donne celui qui est fait pour nous.
Êtes-vous en meilleurs termes avec les médias européens qui vous avaient autrefois mené la vie dure?
Je n'en suis vraiment plus là, tout va maintenant pour le mieux. C'est étrange, mais maintenant on m'aime pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles on me détestait autrefois. J'ai été élevée médiatiquement au Québec, où tout est cool: on aime les gens spontanés. C'est très différent en France. Là-bas, c'est comme si d'être vous-même, c'était d'être soumis à la dissection. L'archipel média est capital et il faut apprendre le jeu.
Parlant de spontanéité, vous avez fêté vos 36 ans cette année dans un bar karaoké de Rosemont? Vous êtes une adepte?
Le karaoké, ça m'éclate! Ça n'existe pas, ce genre d'endroits, en Europe. Mes amis et les gens étaient simplement contents que je chante pour eux. Ici, c'est sans enjeux.
Lara Fabian est en spectacle ce soir à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.
Lara Fabian de retour au Québec
Pascale Lévesque
Le Journal de Montréal
Après une tournée européenne de 75 spectacles, Lara Fabian flirte à nouveau avec le Québec le temps de fouler la scène des FrancoFolies avec des pièces de son nouvel album, 9. Le Québec manque tellement à la chanteuse qu'elle a profité de l'occasion pour acheter une propriété ici, après trois ans de «vie québécoise d'hôtel». Petit échange avec Lara.
Le Québec vous manquait?
Oui... J'y reviens quand même régulièrement sans que ce soit pour des raisons professionnelles.
Avez-vous un nouveau pied-à-terre ici depuis la vente de votre propriété, il y a trois ans?
C'est acheté depuis deux jours! Faire de l'hôtel, ce n'est pas comme de rentrer chez soi. Trois ans, c'est long... Enfin, j'ai définitivement quelque chose ici.
Pourquoi était-ce important pour vous de posséder à nouveau un domicile ici?
J'ai passé 15 ans de ma vie ici, j'y ai accompli plusieurs étapes importantes de ma vie de femme. J'ai sans doute des racines au Québec qui viennent de très loin. Je m'y sens vraiment mieux que nulle part ailleurs.
À quoi ressemblera le spectacle que vous présenterez vendredi soir? Semblable à ce que vous avez fait en Europe dans le cadre de la tournée Un regard 9?
J'ai essayé de me rapprocher le plus possible de ce qui m'avait fait connaître ici. J'ai mélangé l'ancien répertoire avec le nouveau de 9. J'ai ainsi préparé un medley avec des succès comme Je n'arrêterai pas de t'aimer, Tu t'en vas, Réveille-toi brother, La Différence.
Essayez-vous toujours d'adapter vos spectacles selon la ville ou le pays où ils sont présentés?
Oui, bien sûr. Je le fais aussi selon la réalité du moment.
Doit-on s'attendre à vous voir poursuivre votre tournée au Québec, ou êtes-vous ici pour un soir seulement?
J'aimerais bien, j'aimerais beaucoup être plus présente. Malheureusement, c'est la réalité tactique qui veut ça. Je n'ai pas le choix. Tout de suite après les FrancoFolies, je dois retourner en Europe.
Vous préparez pour cet automne un album live tiré de votre récente tournée. Y aura-t-il des éléments inédits?
Une toute nouvelle pièce, Aime. Je l'ai chantée une première fois un soir sur scène, puis je l'ai refaite une seconde fois à la fin de la tournée. À ma très grande surprise, tout le public la connaissait par coeur! Il s'est réellement passé quelque chose avec cette chanson-là.
De quoi parle-t-elle?
Ça parle d'aimer. Au lieu d'être dans la démarche ou la quête, il faut être dans l'action.
Souhaitez-vous encore occuper le marché américain?
Bien entendu. J'ai un projet d'album multilingue qui devrait aboutir aussi à l'automne, où je chanterais dans mes quatre langues, soit le français, l'anglais, l'espagnol et l'italien. Je suis tout ce mélange! Ça fait déjà un moment que j'ai ça en tête, et donc, ce projet serait présenté entre autres aux États-Unis puisque c'est avec des Américains que se fait la conception. L'album serait composé de reprises et de nouvelles chansons en proportions égales.
Votre participation au film De-Lovely, sur la vie de Cole Porter, avec Kevin Kline, a-t-elle eu un impact sur votre carrière?
J'ai eu beaucoup de propositions de cinéma, mais elles ressemblaient beaucoup à ce que j'avais fait dans ce film, soit des rôles des chanteuse. Tant qu'à changer de médium, j'ai envie de faire quelque chose de complètement décalé.
Avez-vous eu des offres en ce sens?
On m'a approchée pour me proposer un rôle de profileuse dans une importante production américaine. Ils en sont à compléter le casting actuellement, je ne peux donc pas en révéler davantage. Rien n'est certain de toute façon de mon côté, puisque la préparation de l'album multilingue va prendre beaucoup de mon temps.
Êtes-vous toujours aux prises avec les problèmes de santé qui vous ont affectée ces dernières années?
Ça fait presque une année que c'est terminé. Je suis certaine que c'est pour de bon.
Comment comptez-vous garder votre corps en santé?
Je fais attention de ne plus vivre de stress «stériles». Je n'ai plus ce «Oh mon Dieu!» qui précède chaque phrase. C'est donc vraiment dans mon approche des choses que j'ai changé.
Êtes-vous amoureuse?
J'ai fait une rencontre extraordinaire il y a six mois, une de celles qui changent la vie d'une femme. Je crois que tant qu'on n'a pas trouvé en soi une forme de paix, on ne peut pas bien accueillir l'amour. Lorsqu'on est prêt, la vie nous donne celui qui est fait pour nous.
Êtes-vous en meilleurs termes avec les médias européens qui vous avaient autrefois mené la vie dure?
Je n'en suis vraiment plus là, tout va maintenant pour le mieux. C'est étrange, mais maintenant on m'aime pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles on me détestait autrefois. J'ai été élevée médiatiquement au Québec, où tout est cool: on aime les gens spontanés. C'est très différent en France. Là-bas, c'est comme si d'être vous-même, c'était d'être soumis à la dissection. L'archipel média est capital et il faut apprendre le jeu.
Parlant de spontanéité, vous avez fêté vos 36 ans cette année dans un bar karaoké de Rosemont? Vous êtes une adepte?
Le karaoké, ça m'éclate! Ça n'existe pas, ce genre d'endroits, en Europe. Mes amis et les gens étaient simplement contents que je chante pour eux. Ici, c'est sans enjeux.
Lara Fabian est en spectacle ce soir à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.